Caorle 2016 – La petite chronique d’Annie Lucas-Gillardin

Ce matin, nous avons fait le plein de soleil et de vitamine D. Nous essaierons d’en emporter dans nos valises, d’autant plus qu’il paraît que demain la pluie s’invite au programme.

Les demi-fondeurs ont fait de l’endurance sur le circuit de 7 ou 10 kms (suivant que l’on longe la mer ou les campings). Ce circuit longe la lagune bordée d’une quinzaine de cabanes de pêcheurs avec leur toit de chaume caractéristique. Au fil des jours, on y voit la nature s’épanouir. On n’y entend que le chant des oiseaux dont la variété réjouirait les ornithologues. Des cygnes blancs glissent sur la lagune ou se prélassent au soleil la tête en dessous d’une aile.

Le chemin longe ensuite le canal. On y croise parfois un bateau de pêche ou de plaisance qui fait route vers le large. De part et d’autre, s’étendent des terres agricoles fraichement labourées et ensemencées. On y trouve également de vastes vergers en pleine floraison. Ces cultures sont probablement gérées par les fermes isolées que nous découvrons pendant le parcours. Dans une telle zénitude, on peut se demander ce qui justifiait la présence de la brigade financière ce matin.

En arrivant auprès de la piste, la vie de la ville reprend ses droits et l’on découvre le chassé croisé des voitures sur le pont qui relie la ville à l’arrière pays.

Dans le stade, les sprinteuses faisaient leur étirement. On aurait dit des flamants roses qui se prélassent au soleil. Ceux qui n’avaient pas trop de bobos, ont fait des entrainements spécifiques en sprint, lancers et sauts.

Côté présentations, c’est Clément Lanotte, Renaud Anselme, Yasmine Martin et Lucie Pierret qui nous ont étonnés hier par la variété de leurs compétences.