Discrète, efficace, réactive, disponible et dévouée dans un travail un peu ingrat et trop peu reconnu, tout le monde a un contact avec Annie Gillardin, notre précieuse et secrétaire inoxydable. Derrière Annie, se profile une infirmière, une guide, une pianiste, une jardinière, une pratiquante de yoga, une mère, une grand-mère, une épouse depuis près de 50 ans et plus de 50 ans de présence à l’ACD.
Et qui peut se vanter recevoir chaque jour des 365 jours de l’année (dimanche et jours fériés compris) plus de 20 courriels et d’y répondre ? C’est Annie. Fin février, elle comptabilisait 543 adhésions parmi lesquelles 476 athlètes dossardés. En moyenne, on tourne autour de 500 athlètes dossardés par année athlétique. Les autres ont des licences administratives (officiels, entraineurs, membres du comité).
Quel a été votre cheminement au sein de l’ACD et comment y êtes-vous « tombée » ?
J’ai connu l’ACD en 1974 grâce à mon mari, Jacques Lucas, qui était athlète au club. Il faisait partie des meilleurs sprinteurs et sauteurs du club.
Ma carrière sportive se limite à quelques cross et à la participation pendant une trentaine d’années au Challenge des Allures libres de Gaume.
Présente le long des pistes avec mon mari et mes enfants, j’ai très vite été sollicitée par Monsieur Marischal pour devenir officielle provinciale ensuite nationale.
J’ai intégré le comité du club comme membre effective, puis comme administratrice.
En 2015, j’ai remplacé Claude Damoiseaux au poste de trésorière. En 2020, après la refonte du Conseil d’administration, j’ai cédé le poste de trésorière à Jean-Luc Adam pour remplacer Christian Lambin au poste de secrétaire.
Votre meilleur souvenir à l ACD ?
Mes meilleurs souvenirs sont, sans conteste, l’accompagnement de mes enfants et maintenant de mes petits enfants dans leur carrière sportive. Le fait le plus marquant a été le titre de champion de Belgique de mon fils au saut en hauteur (Gilles a été champion de Belgique en saut en hauteur en scolaire et junior avec des records personnels respectifs dans ces catégories de 1 m 98 et 2 m 07).
Quelles personnes vous ont épaté au sein de l’ACD, athlètes ou comitards, au passé ou au présent ?
Difficile de choisir, tant le club est riche en personnes épatantes. Parmi les comitards, je citerais Jacques Marischal qui était un secrétaire et un officiel intègre et Daniel Thiry avec qui j’ai eu le plaisir de collaborer pendant sa présidence. Parmi les athlètes, Julien Watrin arrive au-dessus du lot pour ses qualités sportives et humaines.
Qu’est ce qui continue à vous motiver au sein de l ACD ? D’où vient toute cette énergie que vous déployez ?
Depuis mon mariage (50ans de mariage en Août), je vis avec l’ACD en toile de fond. L’ACD est une grande famille. Ce sont surtout les relations humaines qui me motivent.
C’était déjà le cas dans ma carrière professionnelle en tant qu’infirmière à l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE). Les dix dernières années en tant que coordinatrice d’une partie de la province de Luxembourg ont été très denses, mais surtout riches en apprentissages pour l’autodidacte que je suis. J’ai toujours aimé les défis. Une fois retraitée, j’ai trouvé normal de mettre mon énergie et mes compétences au service d’autres causes.
En tant que secrétaire, combien de temps passez vous pour l ACD, par jour, par semaine ?
Je pense que je reçois et j’envoie en moyenne une vingtaine de courriel par jour y compris les samedis, dimanches et jours fériés. Le travail de secrétaire mobilise environ l’équivalent d’un mi-temps avec une période plus dense de septembre à fin novembre pour enregistrer toutes les affiliations.
« Les parents et les athlètes ne se rendent pas toujours compte de la masse de travail que le bénévolat génère. »
Quelle est la tâche la plus ennuyante…et celle que vous appréciez le plus…,
J’aime la variété dans mes activités. A ce niveau, le secrétariat m’offre cette opportunité. Par conséquent, les tâches répétitives m’ennuient très vite.
Même si cela me permet d’avancer et de me remettre en question, la critique gratuite me déplait beaucoup. Les parents et les athlètes ne se rendent pas toujours compte de la masse de travail que le bénévolat génère. Heureusement, je reçois aussi beaucoup de retours positifs.
Une anecdote à raconter ?
Nous sommes restés coincés avec cinquante athlètes en stage à Caorlé (Italie) à cause de l’éruption d’un volcan en Islande. Grâce à une relation de Daniel Thiry et un coup de baguette magique, nous avons pu obtenir un bus pour nous ramener à bon port le lendemain et à temps… à ¼ d’heure près.
Votre occupation, hobby préféré ? vacances ?
En plus de l’ACD, je suis aussi très active aux musées de Latour en tant que guide et secrétaire. J’aime voyager, jardiner, marcher, lire, tricoter, jouer du piano quand j’ai le temps et surtout m’occuper de ma famille. Je pratique le yoga plusieurs fois par semaine.
Quelle est votre plus grande leçon apprise grâce à l’athlétisme ?
L’athlétisme est un sport sain, exigeant et une leçon de vie pour toute une génération de jeunes et moins jeunes, offrant l’occasion de se dépasser, de prendre confiance en eux et de nouer des relations humaines.
Merci Annie.